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Ode à Charlotte

Le vent d’hiver souffle sur les roches blanches de Portland,

le ciel est bas et le temps gris; je pense a Charlotte... dans son lit… silencieuse et lointaine, inaccessible a ma tendresse.

Je revois ses yeux inquiets, ses yeux malins, ses yeux furtifs, ses yeux, ses yeux qui parlent.

Le vent d’hiver qui souffle sur les rochers blancs de Portland emporte ces images qui s’engouffrent dans la mer grise et froide. Pas de lune ce soir, le ciel est bas.

Je pense a toi Charlotte, quelle Bonne Année te souhaiter ?

Ou es tu ma Charlotte? Tu t' échappes comme ce vent d’hiver qui passe sur les cotes de la Manche.

Tu t’en vas ma Charlotte. Ou t’en vas tu?

Je pense a toi ma Charlotte et je revois toujours tes yeux inquiets, tes yeux malins, tes yeux rieurs, tes yeux, tes yeux,… tes yeux qui parlent.

Bon voyage ma Charlotte,

ton chat qui t’aime.

Agatha Rodgers, née Marie-Agathe Houette, dite Chaton

texte lu au Temple par Olivier Bernos,

en mon absence regrettée.

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